133e Régiment d'Infanterie


Garnisons

Un bataillon est au fort de Pierre-Châtel :
écrite le 26 janvier 1909


et à la caserne Dallemagne de Belley :
écrite par un chasseur du 15e Bataillon
le 5 mai 1916
écrite par le soldat BOUSSET de la 30e Compagnie de dépôt
le 30 août 1914
une demi-compagnie est au fort l'Ecluse et une autre au fort des Rousses ;
le reste du régiment est à la caserne Sibuet de Belley, du nom du général d'empire Sibuet - né à Belley en 1773, tué en Silésie en 1813, qui a été construite en 1875 à l'initiative du colonel Boulanger alors commandant du 133e RI. Le 133e RI s'y installe en 1898 :
écrite par Louis DÉCLÉRIEUX
le 22 décembre 1906
écrite le 10 août 1913

La caserne Sibuet au garde-à-vous

Les nouveaux bâtiments habités par les gendarmes mobiles depuis septembre 1986. L'ancienne caserne datait, elle, de 1875.
Ce n'est pas sans quelque nostalgie que les Belleysans ont vu disparaître à la fin de l'hiver 1983 les murs de l'ancienne caserne Sibuet remplaçée 3 ans plus tard par les bâtiments d'aujourd'hui. Cette ancienne caserne dont on devait en grande partie la construction au colonel Boulanger qui commandait en 1875 le 133e régiment d'infanterie, alors au fort de Pierre Châtel, et qui espérait bien le voir un jour caserné en ville. Il poussa donc activement à la réalisation de la nouvelle caserne. Puis, lorsqu'il sera ministre de la guerre, il imposera qu'elle soit baptisée du nom du général d'empire Sibuet, un authentique bugiste né à Belley. Dès lors la caserne Sibuet va permettre de perpétuer une présence militaire déjà ancienne dans la capitale du Bugey. En 1898, le 133e RI est implanté. Dès 1914, à la mobilisation, y est formé à partir du 133e RI, le 333e régiment d'infanterie. Le 1er regagne Belley après l'armistice et, en 1920, cède la place au 5e régiment de tirailleurs marocains. En 1927, parallèlement à ces unités, la gendarmerie avec un peloton de garde républicaine mobile s'installe à la caserne Dallemagne.
En 1933, le 5e régiment de tirailleurs marocains cède la place à un centre mobilisateur qui sera chargé notamment à la déclaration de la 2e guerre mondiale de mettre sur pied le 11e régiment de zouaves. En même temps, agrave; Belley, se regrouperont les effectifs du corpsexpéditionnaire de Norvège qui s'illustrera à Narvik. Pendant l'occupation, les corps de troupe et la gendarmerie mobile quittent Belley et s'installeront à leur place les troupes allemandes et italiennes. De 1945 à 1946, un bataillon du 1er régiment d'artillerie coloniale occupe les casernes de la ville. A son départ en 1946 la gendarmerie se réimplante à la caserne Dallemagne avec 2 pelotons de la garde républicaine mobile de la 14e région. En 1954, à la caserne Sibuet, entre-temps restructurée, nous voyons apparaître le 1er escadron de garde républicaine mobile au complet : l'escadron 4/8. De 1956 à 1960, est mis en place l'état-major du groupe escadrons 2/8. Après plusieurs changements de dénomination, en 1967, l'escadron de Belley deviendra 4/15. En 1974, enfin, cette unité se voit rattacher le peloton de gendarmerie mobile de Bellegarde faisant partie jusqu'alors de l'escadron d'Annecy. Puis le 1er janvier 1983, l'escadron 4/15 de Belley est dispersé à titre provisoire dans l'attente de la construction de la future caserne destinée à regrouper les unités de gendarmerie de Belley. C'est chose faite depuis septembre 1986 avec aujourd'hui l'inauguration officielle en présence, entre autres, du général de division Nivlet commandant la 5e région de gendarmerie de Lyon, et de M. Jacques Boyon, député de l'Ain, secrétaire d'État à la défense de l'actuel gouvernement Chirac.

informations transmises par l'offisme de tourisme de Belley